Plus de 40 % du plastique n'est utilisé qu'une fois, avant d'être jeté. Source : National Geographic
Tout ça pour gagner 5 minutes... --' - Les estimations sur la durée de vie du plastique vont de 450 ans à l'infini. Source : National Geographic
Nouveau documentaire diffusé hier sur France 5.
Disponible en streaming sur France TV. Cliquez
ici pour accéder au reportage.
→ Partez à la rencontre d'une famille qui a décidé de diminuer sa consommation de plastique
→ Écoutez des scientiques experts sur cette thématique
→ Découvrez une usine de traitement des plastiques
En plein d'autres choses encore !
Merci à aux journalistes de France 5 pour leur travail
le 1 juillet 2021
Aujourd’hui commence le mois sans plastique !
« Plastic Free July » est un mouvement né en Australie il y a 11 ans qui a déjà inspiré 326 millions de personnes.
Nous vous invitons à aller faire un tour sur leur site internet, vous y trouverez de nombreuses solutions pour réduire votre consommation de plastique à usage unique.
Histoire d’éviter d’avoir plus de plastiques que de poissons dans les océans d’ici 30 ans…
➡ Passer le mois de juillet sans utiliser un seul plastique à usage unique.
Saurez-vous relever le défi ?
Pour vous motiver, ce mois-ci, nous allons alterner nos publications :
🧐 infos sur les plastiques
🌱 solutions mise en place par une association/entreprise/gouvernement/individu
Et c’est parti !!
Commençons ce mois d'infos plastiques par du positif. Toujours plus agréable de se lever du bon pied le matin ! Découvrez ci-dessous la liste des initiatives organisées CE WEEK-END pour dépolluer nos côtes.
Ce soir, nombreux d’entre nous profiterons de ce premier week-end de juillet, et certains se dirigeront vers les plages, alors, que vous soyez sur la Manche, la côte Atlantique, la Méditerranée et même Paris, vous devriez trouver votre bonheur ! Et si ce n’est pas le cas, vous pouvez toujours organiser votre propre ramassage, le but reste le même 😏
#LEHAVRE – lundi 5 juillet - Xavier Delaval
#SAINT MALO – aujourd’hui et lundi – Rennes Stemo
#BREST, la Rade – samedi 3 juillet - Association Ar Viltansou
#RENNES – samedi 3 juillet – QNSCNT, Qui nettoie si ce n’est toi ?
#QUIBERON - dimanche 4 juillet – Les mains dans le sable
#NANTES, Chézine – dimanche 4 juillet - Plastic Free Society
#CARCANS – lundi 5 juillet – MNA Fondation Auteuil
#MIMIZAN – samedi 3 juillet - Thomas Dereux
#HOSSEGOR – samedi 3 juillet - Vivelesurf surfschool
#CAP BRETON – samedi 3 juillet - Vilain Canard & Terramar
#TOULON – dimanche 4 juillet – Chercheurs en herbe
#MONTPELIER – dimanche 4 juillet – 1 comité et 1 association
#MARSEILLE, Calanques – samedi 3 juillet - Fabien Fovel
#PARIS, Canal Saint Martin – samedi 3 juillet - Association Kanalien
Ces données ont été récoltées, en partie, grâce au site Surfrider Foundation.
C'EST EN RAMASSANT, QU'ON COMPREND.
Les résultats d’une exploration des fonds de la Méditerranée faite en 2018, viennent d’être publiés dans la revue Science of the Total Environment.
Le plancher océanique représente le puits ultime pour la plupart des déchets, l’étape finale, leur cimetière. Après trois années d’analyse des prélèvements du robot Victor 6000, voici leurs conclusions :
- Un point chaud de détritus a été découvert à la base du canyon de Monaco à 2200m de profondeur.
- Les déchets liés à la pêche étaient abondants dans la couche supérieure des monts sous-marins (de 300 à 600 m de profondeur).
- Plus de 10 % des colonies de coraux observées étaient empêtrées par des palangres (Grosse ligne de fond à laquelle pendent, sur toute sa longueur, des cordelettes munies d'hameçons.)
➡️ TOUS les échantillons de sédiments collectés sont contaminés par des microplastiques, à des teneurs significatives.
Rappelons qu’à de telles profondeurs, le plastique se décompose extrêmement lentement, car dépourvu de lumière et d’oxygène.
« Il faut réduire les déchets à la source, car il est absolument impossible d’aller ramasser tous ces déchets à de telles profondeurs », Michela Angiolillo, chercheuse à l’ISPRA, Institute for Environmental Protection and Research dépendant du ministère de l’environnement italien.
« 95% des déchets marins finissent sur le fond, la pollution de surface n’est que la ‘partie émergée’ de l’iceberg », François Galgani, chercheur à l’Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer)
Crédit photo : @ifremer_officiel
Le 20 mai, à 14 km des côtes du Sri Lanka, un porte-conteneurs s’embrase… En cause, une fuite d’acide nitrique, un composé chimique utilisé pour fabriquer notamment des engrais et des explosifs.
Après 13 jours d’incendie, le « X-Press Pearl » sombre au large de Colombo, déversant 278 tonnes de fioul, 50 tonnes de gazole et 8 conteneurs remplis de granulés de polyéthylène.
Ces billes de plastique étaient destinées à l’industrie de l’emballage.
80 kilomètres du littoral sri lankais sont déjà infectées. Et les courants marins vont inéluctablement transporter ces parasites vers d’autres zones du globe…
Aujourd’hui on vous parle d’une start-up basée à Anglet (64) qui s’est spécialisée dans la conception et la fabrication de dérives de surf entièrement conçues à partir de déchets plastiques.
♻️ Adaoz Wave récupère les pailles, les coton-tiges, les pots de yaourt, les eco-cup et les barquettes alimentaires en plastique pour les fondre et les transformer en dérives.
La fabrication de ce produit ainsi que son packaging se font au cœur du Pays Basque. Et ces dérives sont 100% recyclables.
Merci Bastien pour cette belle initiative !
Connaissiez-vous ces passionnés ?
Certains cherchent l’or sur la plage, d’autres cherchent des objets insolites rendus pas la mer suite au naufrage d’un ou plusieurs containers.
Objets souvent constitués de plastique car cette matière résiste plutôt bien au temps qui s’écoule ⌛ et aux conditions difficiles des océans 🌀
Partez à la recherche de...
👟 61 000 baskets Nike sont passées par-dessus bord, péninsule de l’Alaska, 1990
🏒 2 containers remplis de gants de hockey, au beau milieu du Pacifique, 1994
🎎 4,8 millions de pièces de LEGO, sud-ouest de la Grande-Bretagne, 1997
🏍️ 16 motos BMW, côtes de la Manche, 2007
💡 Des pièces détachées de voitures, écrans plats, ampoules, meubles, en mer du Nord, 2019
Ces catastrophes écologiques ont néanmoins eu le mérite d’apporter une traçabilité des produits déversés et par extension des connaissances sur le parcours des déchets en mer.
Curt Ebbesmeyer, un océanographe à la retraite, a remarqué que chaque plage a son propre type de débris. Une plage peut recueillir des ampoules électriques tandis qu'une autre recueille des balles de tennis. Même les chaussures de sport droites et gauches se retrouvent à des endroits différents !
Demain on s’arrêtera sur un naufrage singulier…
Nous sommes en 1992, à bord du Ever Laurel, ce navire transporte entre autre, un container rempli de ”Floatees”. Le plus célèbre de ces ”flottants” : le fameux canard en pastique jaune !
Et voilà qu’arrivé au nord du Pacifique, des vents violents déséquilibrent le cargo et six containers tombent à la renverse. Les 7 200 canards s’échappent de leur prison, accompagnés de grenouilles vertes, de castors rouges et de tortues bleues. Ces 29 000 jouets flottants vont voguer au grès des courants, et conquérir la surface des océans...
10 mois après leur libération, les premiers à s’échouer arrivent en Alaska, à 3200 mètres de leur naufrage. 19 000 d’entre eux ont été récupérés sur les côtes d’Amérique du Sud, d’Australie et d’Indonésie. 11 ans plus tard, il semblerait que ces petits jouets flottants aient parcouru 30 000 km et aient été retrouvés sur les îles britanniques.
Cette incroyables histoire nous montre que
les déchets n’ont pas de frontière.
Le 26 mai 2021
Nouveau rapport sur le financement des plastiques à usage unique et leurs utilisations. Réalisé par Minderoo Foundation en Australie.
"EXPLORE THE DATE" vaut la peine d'être ouvert, à condition de parler un peu anglais :)
" À chaque lavage, les vêtements libèrent des microparticules de plastique. Selon la composition des vêtements, une machine chargée de 6Kg libérera entre 700 000 et 1 500 000 microfibres plastiques."
Article rédigé par COCHET Chris, en stage chez 🌱 UNIGREEN 🌱
Source : Sciences et Avenir - Numerama - Huffpost
le 27 janvier 2021
De nos vêtements aux océans
Quel geste anodin que de mettre ses vêtements dans une machine à laver. Et qui pourrait croire que ce geste aggrave potentiellement la pollution plastique de nos océans ? Cela ne paraît pas évident, et pourtant, il est fort probable que ce soit bel et bien le cas. 👕
D’après une étude publiée dans la revue Nature Communication, l’océan Arctique condense environ 40 particules de microplastiques par mètre cube. Parmi ces particules, plus de 90% sont des fibres plastiques, et presque les ¾ de ces fibres plastiques sont du polyester. Si ces fibres se retrouvent si loin de nous, c’est tout simplement grâce aux courants marins et atmosphériques naturels. 🌪
Mais comment ces particules pourraient débuter leur chemin depuis nos machines à laver ? La réponse est finalement assez simple. La plupart de nos vêtements ne sont pas composés uniquement de matières naturelles, mais aussi de polyester. À chaque lavage, les vêtements libèrent ces microparticules de plastique. Selon la composition des vêtements, une machine chargée de 6Kg libérera entre 700 000 et 1 500 000 microfibres plastiques. Les vêtements fortement pointés du doigt sont ceux utilisés pour le sport, qui sont essentiellement composés de matières synthétiques. Par exemple, un tee-shirt de sport synthétique pesant 120g délivrera au minium 14 000 microfibres plastiques. Ces particules ne sont pas filtrées par les machines à laver, elles arrivent donc ensuite dans les stations de traitement de nos eaux usées. À cet endroit, une partie de ces microplastiques sont trop petits pour être retenus et finissent par rejoindre les cours d’eau, direction les océans. 🌊
A partir du 1er janvier 2025, toutes les nouvelles machines à laver sur le territoire français devront être équipées de filtres capables de retenir ces microfibres plastiques. Ceci est en accord avec la transition écologique, mais il reste 4 ans avant que ce changement rentre en vigueur. En attendant, des solutions existent !
- Des sacs de lavage sont conçus pour retenir les microplastiques, ces derniers se retrouvent ensuite au fond du sac, et il ne reste plus qu’à les jeter.
- Sinon le plus simple, c’est de porter des matières naturelles: graines de coton, tiges de lin, de chanvre ou de Corchorus, feuille de sisal ou de banane…
L’écosystème marin vous remerciera. 🐠
le 11 janvier 2021
Les fruits de mer et les microplastiques
Les fruits de mer, très appréciés par une majorité de personnes, sont ancrés dans nos traditions. Les fêtes de fin d’année en sont la preuve. Si leur consommation ne décroît pas, c’est peut-être grâce à leur nouvel ingrédient secret : le microplastique !
Tout le monde a conscience du problème qu’est la pollution plastique. L’océan en subit particulièrement les conséquences. En effet, environ 8 millions de tonnes de déchets plastiques arrivent chaque année dans nos océans. Ces derniers se dégradent dans l’eau, pour terminer en particules qui sont des dizaines de fois plus petites qu’un cheveu (les microplastiques). Nous comprenons alors pourquoi des chercheurs anglais ont mené des études sur l’impact des microplastiques sur les habitants des océans.
En effet, les chercheurs de l’université de Hull et l’école de médecine Hull York (Royaume-Uni) ont analysé plus de 50 études réalisées sur le sujet entre 2014 et 2020. Les résultats de ces études ont été publiés dans la revue Environmental Health Perspectives.
Bien que nous sachions déjà que des microplastiques pouvaient être ingérés par les animaux marins, les taux révélés sont alarmants. Parmi les 3 catégories d’espèces marines (mollusques, poissons et crustacés), les plus touchés sont les mollusques, avec des taux variants de 0 à 10.5 particules de microplastique par gramme. En second, ce sont les crustacés, de 0.1 à 8.6 et enfin les poissons, de 0 à 2.9.
Même si les études actuelles ne peuvent pas encore affirmer les réels risques de la consommation des microplastiques pour notre organisme, il est déjà suggéré que cette consommation peut s’avérer toxique. Plusieurs questions attendent leurs réponses selon le Dr Janssen : « Où vont-ils ? Sont-ils encapsulés par des tissus et oubliés par le corps, ou est-ce qu’ils causent des inflammations ou autres problèmes ? Les produits chimiques s’échappent-ils de ces plastiques et causent-ils alors de la toxicité ? »
Selon des chercheurs belges, un amateur de fruits de mer ingère entre 2 000 et 11 000 fragments de microplastiques par an selon sa consommation. Et ces chiffres ne feront qu’augmenter si rien ne change au fil des années. A vous de voir si vous voulez continuer à assaisonner vos repas avec du plastique.
Sources : Allo Docteur / Pourquoi Docteur / Médisite / Natura Sciences
Par Chris COCHET et Mathis RETHORE, en stage chez🌱 UNIGREEN 🌱
La découverte de microplastiques dans le placenta de fœtus inquiète les scientifiques. Il s’agit de la première détection de ces minuscules particules dans l’organisme des futurs bébés. Les effets de ces particules demeurent pour l’instant inconnus, tempère cependant l’étude publiée dans le dernier numéro de la revue scientifique Environment International.
Article Télérama paru dans la revue
du 14 au 20 novembre 2020
Par Weronika Zarachowicz
Par Jeanne Le GUERN en stage chez Unigreen
Article du magasine SCIENCE - le 23 juillet - traduit (en cours d'édition)
Cinq scénarios ont été développés pour estimer les réductions de la pollution plastique sur la période 2016-2040. Les scénarios ont été définis par quatre classes d'interventions de haut niveau (réduire, remplacer, recycler, éliminer) et huit interventions système: (i) réduire la quantité de plastique dans le système, (ii) remplacer les plastiques par des matériaux et des systèmes de distribution alternatifs, (iii) mise en œuvre de la conception pour le recyclage, (iv) augmentation de la capacité de collecte, (v) augmentation de la capacité de tri et de recyclage mécanique, (vi) augmentation de la capacité de conversion chimique, (vii) réduction des fuites environnementales après la collecte, et (viii) réduction du commerce dans les déchets plastiques (tableau S7). Les scénarios modélisés incluent:
Commercer comme d'habitude
Le scénario BAU met en évidence l'ampleur du problème de la pollution plastique et fournit une base à partir de laquelle comparer des stratégies d'intervention alternatives ( Fig. 1 ). À l'échelle mondiale de 2016 à 2040, le taux annuel de macros et microplastiques entrant dans les systèmes aquatiques depuis la terre a été multiplié par 2,6. Au cours de la même période, le taux de pollution plastique retenue dans les systèmes terrestres a été multiplié par 2,8.
lien : https://science.sciencemag.org/content/early/2020/07/22/science.aba9475